L’utilisation des logiciels libres
Mis à jour le mercredi 13 avril 2016 , par
L’utilisation des systèmes d’exploitation libres tend à se généraliser dans la plupart des administrations pour des raisons évidentes d’économie, de moyen. A l’heure où l’Éducation nationale revendique plus de moyens humains, on ne parle pas ou peu :
de l’utilisation quasi inexistante de logiciels libres dans les écoles de Guyane ;
des droits d’utilisateur des postes dans les salles informatiques et des licences d’exploitation ;
des sur-coûts en équipement informatique sous licence.
Il existe donc tant de raisons pour lesquelles n’importe quel utilisateur de l’outil informatique dans les écoles devrait exiger des logiciels libres. (possibilité de contrôle sur son propre ordinateur, liberté de coopérer, d’échanger les logiciels en toute légalité). Ces raisons concernent l’ensemble des acteurs du système (rectorat/directeurs/enseignants/élève) qui ont des droits et des devoirs moraux spécifiques non seulement au domaine de l’éducation mais qui débordent largement le cadre scolaire (éducation par rapport à l’utilisation des TUIC).
L’école a donc le devoir de montrer l’exemple et les arguments ne manquent pas pour démontrer l’importance du déploiement des logiciels libres.
un argument économique : les logiciels libres peuvent être copiés, téléchargés et installés sur autant de machines qu’on le souhaite sans droits d’accès. Cet aspect participerait pleinement en Guyane à la réduction de la fracture numérique qui se creuse.
un argument citoyen : les écoles ont pour mission de former les citoyens de demain et de donner des règles et des valeurs d’une société libre, indépendante et solidaire. Elle ne peut s’affranchir de cette mission citoyenne et se doit de préparer la transition économique et énergétique à laquelle nous sommes confrontés.
un argument moral : l’école doit enseigner le partage et habituer les élèves à s’entre-aider. Ce partage est également nécessaire dans le domaine de l’informatique. Les élèves, les professeurs doivent pouvoir échanger des logiciels sans être contraint par des droits d’exploitation, de propriété.